Le vieillissement de la population, les évolutions démographiques et socio-économiques caractérisant les structures familiales, la fragilité du secteur médico-social et l’aspiration à un meilleur accompagnement du grand âge, nécessitent de repenser les principes structurant notre modèle social d’aide à l’autonomie et, en premier lieu, les places respectives des solidarités familiales et des solidarités publiques. Suite a des études menées, les résultats de l’ensemble tendent à montrer que le fait de fournir une aide informelle est associé à des effets négatifs à la fois sur la santé physique des proches aidants (état de santé perçu, symptômes physiques) et sur leur santé mentale (stress, détresse, dépression, perte de bien-être subjectif). Ces effets sont plus marqués chez les aidants fournissant une aide intensive ou une aide à un conjoint plutôt qu’à un parent.